dimanche 5 octobre 2014

SAS contre C.I.A.
Auteur : Gérard de Villiers
Éditeur : PLON
Genre : Espionnage
Quatrième de couverture :
Téhéran, 1965, les responsables locaux de la CIA seraient en train de fomenter une révolution dans le dessein d'assassiner le shah et de le remplacer par un homme à eux.
Le tout, sans en avoir averti au préalable leurs autorités hiérarchiques.
Le Président des États-Unis en a été averti... par les Russes qui en ont profité pour indiquer que, si une telle révolution se produisait, ils considèreraient cela comme un acte d'agression, en conséquence de quoi ils envahiraient l'Iran en faisant porter la responsabilité aux États-Unis.
Fous de rage, et on peut les comprendre, les grands pontes de la CIA ont 15 jours pour démêler le vrai du faux.
Est-ce de l'intox de la part des Soviétiques pour envahir l'Iran ou le chef local joue-t-il réellement cavalier seul dans cette sombre histoire?
La CIA délègue Malko auprès du Chef de Station à Téhéran, le général Schalberg avec une carte de visite en or : 10 millions de dollars en liquide.
SAS devra séparer le bon grain de l'ivraie, aidé en cela par un producteur de blé et, comme il se trouve au pays des Mille et Une Nuits, le réconfort gracieux de quelques belles persanes



J'avais trouvé ce livre, parmi d'autres de la même collection, dans la bibliothèque de mes parents. Il s'agit du deuxième de la collection mais, n'ayant pas le premier, je me suis lancé sans savoir vraiment à quoi m'attendre.

Pour faire court, SAS Malko Linge est un prince (Son Altesse Sérénissime) qui est embauché par la CIA pour couvrir des affaires délicates. Chaque affaire lui permet de gagner suffisamment d'argent pour rénover une partie de son château, en Autriche. Il est très intelligent, possède une mémoire surpuissante lui permettant d'apprendre très facilement les langues étrangères et c'est, surtout, un coureur de jupon.

Dans ce tome, il essaye d'empêcher un coup d'état en Iran, par deux généraux. L'intrigue est plutôt bien ficelée et il n'y a pas de temps mort. Il n'y a pas besoin de lire le premier tome, SAS à Istanbul, pour comprendre celui-ci. 

J'ai beaucoup apprécié la lecture de ce livre, d'un style léger peu importe les circonstances. On remarque bien le décalage entre l'époque d'écriture et celle à laquelle je le lis mais ce n'est pas un problème en soit.

Note attribuée : 3,5/5

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